L’an dernier, nous avons organisé un hackathon à Londres pour une cinquantaines d’enfants âgés de 12 à 18 ans venant de tous horizons. L’évènement fut un succès, mais nous avions été déçus que sur les 50 participants, seules 5 étaient des filles.
Nous nous sommes donc plongés dans les statistiques et avons découvert que seuls 15% de la population active dans le secteur technologique étaient des femmes. La ‘tech ‘ est l’un des plus grands employeurs et représente une large part de l’économie, et pourtant les femmes y sont largement sous-représentées.
Dans notre communauté, ce pourcentage est encore plus bas, et ce peut être à cause du
message patriarcal des religions orthodoxes.

Il semble donc que l’industrie de la tech ne communique pas suffisamment envers les femmes et ne sait pas montrer toute l’étendue des jobs qu’elle peut proposer, quel que soit les centres d’intérêt et les compétences de chacune.
Nous avons donc songé qu’il était important de faire quelque chose, et nous avons pour cela contacté Karen Harris, CEO, qui dirige le pôle technologique d’Intu, et qui est un emblème : une femme juive qui se dédie à la technologie , sans mettre de côté sa foi et sa féminité.

Jewish Interactive (avec Intu, Xexec, Women of Wearable, Soda, L Marks, Bomb Petite et Jewish News) a organisé un hackathon, exclusivement réservé aux jeunes filles de 11 à 18 ans : Girls Do Tech (Les filles font de la technlogie), ce samedi soir et dimanche dans le centre de Londres.

Notre but est de montrer aux jeunes filles qu’elles aussi peuvent entreprendre et faire ce qu’elles veulent. Des jeunes filles de tous horizons qui, quel que soit leur niveau en maths, codage ou ingénierie, pourront prendre part et apporter leur touche à un prototype de tech-à-porter.
Tellement d’autres compétences sont valorisées dans l’industrie tech : le design, la présentation (pitch), la gestion de budget et des finances, et d’autres éléments permettant aux produits d’être vendus.
Notre premier succès : il ne reste plus une seule place pour notre hackathon ! et nous avons même certaines jeunes filles qui voyagent de l’étranger pour venir participer à ce hackathon.
Restez branchés pour en savoir plus et découvrir quelles innovations nos « tech-euses » vont bien pouvoir créer.